Florent Pagny rend hommage aux soldats morts pendant la bataille de Verdun en 1916.
ma très chère Augustine,
je t´écris sans tarder.
le froid piqué me glace et j´ai peur de tomber,
je ne pense qu´a toiiiiiiiii
mais je suis un soldat.
La lala lala
Mais surtout ne t´en fait pas
je serais bientôt lààààààààà
La lala lala
Et tu seras fière de moi.
A l´heure ou la guerre chasse des garçons par millier
Si loin de la maison
et la fleur au canon
ses autres que l´on tue sont les mêmes que moi
mais je ne pleure paaaaaaaaaaaas
car je suis un soldat.
La lala lala
Mais surtout ne t´en fait pas
je serais bientôt làààààààà
La lala lala
Et tu seras fière de moi.
A l´heure ou la mort passe dans le fleuve à mes pieds
de la boue qui s´en va,
des godasses et des rats,
je revois t´es yeux clair, j´essai d´imaginé
l´hiver au près de toiiiiiii
mais je suis un soldat
La lala lala
Je ne sent plus mes bras
tout tourne autour de moiiiiiiii
La lala lala
mon dieu sort moi de là.
Ma très chère Augustine j´aimerais te confier
mes plus beaux souvenirs,
et nos enfants rêvés,
je crois pouvoir le dire, nous nous sommes aimez,
je t´aime une dernière fois,
je ne suis qu´un soldat,
La lala lala
nooooooooon je ne reviendrais paaaaaaaaaas
la lala lala
Je n´étais qu´un soldaaaaaaaaaaaat
la lala lala
prend soin de toiiiiiiiii
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